Oublie mon nom, de Zerocalcare, traduit par Brune Seban, aux éditions Cambourakis.
La grand-mère de Zerocalcare est morte. Française, née à Nice, comment est-elle arrivée à Rebibbia, quartier populaire de Rome ? Zerocalcare ne le sait pas, mais va retracer l’histoire de Mamie, en parallèle de sa propre histoire, de ses relations avec elle, et avec sa mère. Il découvrira une vérité, et aussi que les parents sont des êtres humains comme les autres, qui souffrent et laissent paraitre des émotions.
Zerocalcare est un conteur hors-pair. Il sait emmener son lecteur avec lui, dans sa psyché particulière, faire rire quand il le faut, même sur des sujets graves, et distiller l’émotion juste au bon moment. Oublie mon nom nous plonge dans les zones grises des familles, les secrets non dits et les trous volontaires, ceux qu’il ne faut pas voir. Magistral.