La Plaie, de Nathalie C. Henneberg, aux éditions L’Atalante.
Les Ténèbres ont planté leur drapeau sur la Terre. C’est le retour du mal terrestre, la Plaie, qui a secoué la Terre tout au long des millénaires. Peste, nazisme, elle a pris bien des formes. Mais en l’an 3000, elle est plus puissante que jamais. Et Sigma, planète d’Acturus, décadente civilisation d’anges, n’est pas à la hauteur. A moins que la solution ne vienne de la Terre elle-meme, ou plutôt des Terriens.
Grand fresque ou space opera, La Plaie est un roman fleuve. Des destins entrecroisés, des narrateurs aux points de vue différents, des références pas très subtiles à la Seconde Guerre Mondiale et ses horreurs (qui sont encore proches au moment de l’écriture du roman, en 1964). C’est un chef d’oeuvre que nous livre Nathalie C. Henneberg. Adeptes de hard science et d’astronomie précise, passez votre chemin. Il faudra faire abstraction de la science et de l’astrophysique, mais le voyage en vaut la peine.