La guerre et la paix, tome 2, de Léon Tolstoï, traduction de Boris de Schoelzer, dans la collection Folio classique.
Ce deuxième tome oscille entre le récit historique (la bataille de Borodino, l’incendie de Moscou, la retraite de Russie), la charge anti-napoléeon, la critique de l’Histoire via les grands hommes (tout en essayant de prouver que Koutouzov en était un), une reflexion philosophique sur le pouvoir, une ode à la grandeur de la Russie, et (un peu) la suite des aventures des Rostov, Bézouhov et Bolkonsky.
Disons le clairement, il y a des longueurs. Quand l’auteur essaye de présenter sa vision de l’Histoire et pourquoi tous les historiens ont tort, c’est un peu chiant. Mais il y a aussi des choses à sauver, une fois qu’on arrive à dépasser le nationalisme crasse.