L’incal, dessin de Moebius, scénario de Alejandro Jodorowski, aux éditions Humanoïdes associés.
John Difool,détective privé minable de classe R, se retrouve embarqué dans une aventure rocambolesque, après avoir reçu l’incal, un objet aux pouvois extraordinaires. Il se laisse entrainer dans différentes histoires, qui l’emmeneront dans une autre galaxie et au plus profond de lui-même, dans un voyage spirituel et mystique.
A la fin des années 70, Jodo est fortement marqué par l’échec de son projet d’adaptation de Dune. Il s’éloigne du cinéma, et retrouve une de ses amours, la bande-dessinée. Il reprend certaines idées de son Dune, et travaille avec Moebius, qui a réalisé le story-board de Dune. De cette collaboration sort L’Incal, fresque de science-fiction mystique, qui ouvre également un univers dans lequel Jodo développera ses idées pendant une vingtaine d’années, au travers de plusieurs séries, avec différents dessinateurs.
L’incal a vielli, bien sûr. Mais il reste une histoire prenante, parfois complètement barrée, comme souvent avec Jodo, les dessins sont superbes, et accompagnent les changements du héros (qui reste John Difool, malgré tout).
Au moment où une adaptation est annoncée, une bande-dessinées à (re)lire.