Comte Zéro, de William Gibson, aux éditions J’ai lu.
Turner est un spécialiste de l’extraction de grands pontes de corpos, employé par Hosaka pour exfiltrer de Maas un scientifique spécialiste des biopuces.
Bobby Newark est un wannabe cow-boy, qui s’est fait fourguer un brise-glace de catégorie militaire et frôle la ligne plate lors d’une passe qui aurait dû être une formalité.
Marly Krushkhova est une galeriste éclaboussée par un scandale de faux, embauchée par Josef Virek, un homme d’affaire allemand qui vit dans un caisson médical en banlieue de Stockholm.
Ces trois personnages que rien ne lie vont se retrouver embarqués dans une aventure entre le monde réel et la matrice, entre l’Arizona et l’espace proche, en passant par la Conurb. Technologie et vaudou se mélangent, dans un flamboiement cyberpunk qui n’a pas si mal vieilli. Paru en 1986, Comte Zéro est le deuxième volume de la trilogie commencée par Neuromancien, qui pose les bases du cyberpunk, avec La Schismatrice, de Bruce Sterling, paru aussi en 1986.