Destination vide, de Frank Herbert, aux éditions Le livre de poche.
Et si, pour créer un ordinateur conscient, on enfermait 4 clones dans un vaisseau spatial à destination de Tau Ceti, vaisseau qui ne peut pas réussir sa mission sauf si cet ordinateur conscient est créé ?
Il semble que dans le monde de Destination vide, quelqu’un s’est dit que c’était une bonne idée. Et nous avons donc ces clones, conscients de leur condition de clones, mais pas tous d’être manipulés, qui cherchent à concevoir une IA consciente, avec une technologie extrapolée à partir de l’état de l’art de l’informatique des années 1960.
Beaucoup de discussion sur ce qu’est la conscience, et comment elle peut être définie ou non, sur ce qui la provoque, d’un point de vue physiologique, mais aussi religieux et philosophique, comme souvent chez Herbert. La technologie n’a pas bien vieilli, forcément, l’ordinateur et ses extensions étant présentés comme des machines complexes mais non miniaturisées, avec des personnages qui rentrent physiquement dans la machine pour ajouter ou supprimer des mémoires tampons et des bloqueurs…