Ubik, de Philip K. Dick, aux éditions 10/18
Comment décrire Ubik ? Peut-être en disant que ce roman est une des pièces maîtresses de Dick, et qu’il n’a jamais été porté à l’écran, ce qui, pour l’auteur, tend à devenir rare. Michel Gondry s’y est essayé, mais il a abandonné, ce qui donne une idée de la foutraquitude de l’histoire.
Ubik vous rendra beau, il guérira votre chien, vos voisins vous aimeront, votre patron vous augmentera, vos enfants vous admireront.
Dans un monde où tout est payant, y compris sortir de chez soi, et où les precogs et les télépathes sont à chaque coin de rue, il y a un marché pour les anti-psis, ceux qui peuvent réduire les effets des pouvoirs psis. C’est dans cette branche que travaille Joe Chip, pour l’entreprise Runciter Associates, gérée par Glen Runciter et son épouse Ella, morte il y a plus de 50 ans.
Ubik fera repousser vos cheveux, revenir l’être aimé et résoudra tout vos problèmes d’argent.
Publié en 1969, Ubik a mal vieilli sur certains points (en particulier sur la technologie), mais ce sont des points mineurs de l’intrigue, qui ne dérangent finalement pas le lecteur. Le roman reste un thriller efficace, qui captive son lecteur, tout en réussissant encore à le surprendre.
Ubik nettoyera votre voiture, changera les piles de vos télécommandes et vous donnera les numéros gagnants du loto.