L’utopie, de Thomas More, traduit par Marie Delcourt, chez GF – Flammarion.
More nous présente son idéal de gouvernement, et une critique de l’Angleterre d’Henry VIII. Si certaines idées peuvent être plaisantes et attirantes, comme la fin de la monnaie et l’abondance pour tous, le système reste une dictature très fermée, avec un esclavage, des journées tirées au cordeau, et un conservatisme général, mâtiné de catholicisme.
Une lecture intéressante, pour voir d’où part le mouvement utopiste, mais certainement pas une recette de société idéale, qui se rangerait plutôt au rang des dystopies à l’heure actuelle.