Latium, de Romain Lucazeau, chez Denoel, collection Lunes d’encre.
Dans un monde où ne restent que les machines intelligentes, soumises aux trois lois de la robotique, qui leur imposent de servir une humanité qui n’est plus là. Transformés en Nefs géantes, elles attendent une invasion qui tarde. Jusqu’à ce que l’une d’elle reçoive un signal provenant d’en dehors de leur territoire. Un signal qui annonce l’existence d’un homme…
Autant annoncer la couleur, c’est ardu. Dans cette uchronie, le point de divergence est la disparition de l’empire romain. Il n’a pas chuté, et a fini par s’emparer de la Terre entière, et des étoiles. Du coup, les bases de la culture sont greco-romaines. Et surtout greco. Le livre est parsemé de termes grecs, et les personnages devisent en citant Platon à tours de bras. Compliqué. Mais l’histoire tient à peu près la route, et je vais sans doute lire le deuxième tome, parce que j’ai envie de savoir comment ça se finit.