La fin du rêve, de Philip Wylie, traduit par Bruno Martin, en Livre de poche.
En 2023, 90 pour cent de la population du globe a disparu. Les survivants essayent de reconstruire le monde. Will Gulliver compile des articles et histoires, pour les envoyer à son ami et patron Miles Smythe. Ce texte, qui constitue le roman, nous explique comment on en est arrivé là, en voyant la catastrophe arriver, mais en appuyant sur le champignon au lieu de freiner.
Le sujet est d’actualité, et il faut reconnaître à l’auteur, qui écrit en 1972, une certaine perspicacité. Par contre, le style est lourd, et pas très agréable à lire. Le vocabulaire est daté (savants pour scientifiques, par exemple), et le passage sur la sexualité, l’inceste et la pédophilie totalement dispensable…