Sous les bouclettes, de Gudule et Melaka
Mélaka est la fille de Gudule. Elle nous raconte un moment très intime de leurs vies, entrecoupé d’expériences racontées par Gudule.
Il y a des livres qui vont font rire, vous attristent et vous font réfléchir. Ce livre en fait partie. Mélaka nous raconte la fin de la vie de sa mère, dont elle était très proche. Sans voyeurisme ni pathos, elle présente la vie de tous les jours, les moments de doute, de joie, de tristesse. L’impression de ne pas reconnaître cet être cher, qui s’en va petit à petit, les gestes qui restent le lien entre ses deux personnes qui ont beaucoup partagé, la tendresse de la famille, les moments durs.
Elle nous présente aussi, à 4 mains, des moments marquants de la vie de sa mère, ces moments de honte que l’on voudrait cacher. Mélaka remplace ici sa mère, qui n’a pas pu l’écrire.
J’ai dévoré ce livre. Je ne l’ai pas posé une fois, et j’ai eu envie de le relire dès que je l’ai terminé. Il est tendre, beau, drôle et en même temps triste. On accompagne ces deux femmes dans leur histoire, très intimement parfois. L’autrice ne cache pas les mauvais moments, les choses moches, mais nous montre aussi une belle histoire d’amour, l’attachement à ce qui a été, et l’acceptation, malgré tout, de ce qui est.
Un livre à offrir, à faire lire. Un livre qui va vous faire appeler vos parents, ou vous rappeler d’eux.