Deus in machina, de John Scalzi, traduit par Mikael Cabon, aux éditions L’Atalante.
Le Seigneur a vaincu les autres dieux et les a enchaînés dans des vaisseaux, où ils servent de moteurs. Ean Tephe est le capitaine d’un de ces vaisseaux, et il a été choisi par l’épiscopat pour mener à bien une mission qui peut changer bien des choses…
John Scalzi est connu pour sa série Le vieil homme et la guerre. Mais il ne se limite pas à la science-fiction militaire, et nous a aussi gratifié de science-fiction humoristique réussie (Redshirts (lisez-le), Impresario du troisième type). Il s’essaie ici à la science-fantasy noire, et c’est plutôt réussi. Dans un format court (140 pages, ce que les américains appellent novella), Scalzi arrive à construire un univers cohérent et des personnages attachants, sans aligner les longues descriptions, et en maniant le sous-entendu avec brio.
J’avais beaucoup aimé Redshirts (vraiment, lisez-le), et même si Deus in machina ne le détrône pas, c’est du très bon.
Acheté chez emaginaire (sans DRM) et lu sur Kobo, le livre est aussi disponible en version papier.