Le maître des ombres, de Roger Zelazny, traduit par Bruno Martin.
Jack est une Puissance. Maître des ombres, sur une planète coupée en deux, où la face Diurne est le siège des hommes et de la science, et la face Nocturne celle de la magie et des êtres sans âme. Après avoir été tué, puis emprisonné, Jack décide de se venger, et de retrouver La Clé Qui A Eté Perdue, Kolwynia.
Roger Zelazny est un maître de la science-fiction et de la fantasy du 20ème siècle. Connu pour le Cycle des Princes d’Ambre, il est aussi un auteur prolifique en dehors de cette série, 6 fois lauréat du prix Hugo et 3 fois lauréat du prix Nebula.
Dans Le maître des ombres, Zelazny nous raconte l’ascension de Jack, sa quête de lui-même, et la solitude du puissant. Dans un monde brossé au fur et à mesure du roman, sans explications non nécessaires et avec assez de mystère pour accrocher le lecteur, nous suivons un homme qui cherche d’abord à se venger, puis ira plus loin…
C’est la troisième fois que je lis ce livre, et malgré tout, j’y prends à chaque fois autant de plaisir. L’écriture est plaisante, avec ce cynisme et ce manque de sérieux qui manque souvent aux écrivains de science-fiction. Le fond de l’histoire n’en pâtit pas bien au contraire. Jack est un antihéros que l’on aime aimer, puis que l’on aime détester.
Si vous ne l’avez pas lu, faites le. Et si vous l’avez déjà lu, … relisez le. Moi je vais relire Lord Démon, du même auteur.